Le Principe
Plus qu’un spectacle ou une exposition d’œuvres d’art singulières mis en scène de manière ludique et interactive, le Grand Marché du Cercueil d’Occasion a pour ambition de proposer un grand moment de méditation festive autour de cette vaste question philosophique qu’est la mort et ses conséquences sur l’organisme.
« Renouer le monde de l’art et le marché des pompes-funèbres ne peut que relancer le marché de l’art, bien sûr, et c’est déjà ça de gagné. Mais cela pourrait aussi sensibiliser certains à mieux préparer leur mort, de manière plus détendue. Ce basculement culturel me paraît nécessaire quand on se rend compte du désarroi qui règne aujourd’hui lors des cérémonies funéraires, surtout lorsque qu’elles ne sont plus encadrées religieusement… »
James Whynot. Art-Press 1980.
L’ intervention
Le Grand Marché du Cercueil d’Occasion s’installe sur la place d’un village, dans un parc, sur un marché durant plusieurs heures. Une dizaine de cercueils sont exposés. Roland Gibier et Elsa Mingosh y présentent les cercueils au public, proposent des essayages ou racontent l’histoire de(des) occupant(s) précédent(s). Ils sont aussi amenés à expliquer les intentions du créateur du cercueil lorsqu’il s’agit d’un cercueil d’art ou inspiré d’on ne sait quelle mythologie. INFO : l’I.P.I. envisage de développer un prototype de cercueils amphibies pour cérémonies aqueuses : pluie, crues, marées…. Plusieurs possibilités de clôture du Grand Marché du Cercueil d’Occasion sont à l’étude :
- une parade ou retraite au flambeau : balade en cercueil ouverte à tous et permettant, entre autres, de ramener les cercueils vides dans le camion qui les a amenés jusque là (collaboration nécessaire avec un club de musculation local)
- une vente aux enchères : c’est encore mieux !
Un marché comme un autre …
Ramonville, le 14 septembre 2013